Nous voici donc toutes et tous confiné(e)s. La crise du Coronavirus peut-elle être une opportunité ?
Analyse de la situation.
Votre activité
Après le choc de cette actualité improbable et de ce confinement inédit, l’arrêt « momentané » de nos activités professionnelles est pour beaucoup d’entre nous l’opportunité de mettre en place des choses tout aussi inédites !
Sachez que nous vivons un moment particulier et unique qui (espérons-le) ne se reproduira jamais. Tout le monde dans votre secteur est à l’arrêt comme vous, la course est arrêtée et figée. Alors, sortez du véhicule et regardez ce qui est à faire.
- Mise à jour de votre « administratif » : Check
- Mise à jour de votre comptabilité : Check
- Mise en place de la stratégie de rentrée « post confinement » :
- observer ce qui se passe chez vous et autour de vous,
- prendre du recul calmement,
- développer ou accentuer une stratégie : refaire sa carte, envisager de nouveaux soins,…
- mettre en place les outils et invest Ad-Oc.
Pour votre activité, le confinement c’est :
- du temps (tellement précieux) pour faire le point sur votre commerce et/ou vos projets
- et perdre ainsi moins de chiffre d’affaires momentané sur le confinement.
Votre clientèle : Analyser- Anticiper – Agir
Le confinement, comme toute crise, augmentera le degré de frustration dû à un manque de liberté et de consommation dont nous sommes tous addictes… Nous serons dans une situation sociale « post-crise » comparable à ce que nos sociétés ont vécu dans les années 20 et 50.
Cela signifie une reprise en force dès la remise en route des commerces et en ce qui concerne notre secteur d’activité :
- Récupérer le temps perdu
- Reprendre les soins laissés en suspens (épilations, cures,…)
- Réduire l’effet « post-stress »
- Répondre aux besoins de consommation….
Celles et ceux qui pourront profiter de ce rebond seront ceux qui auront préparer cette reprise bien avant son démarrage.
Les banques
Les banques vivent de nos investissements. Si nous n’empruntons pas, elles ne gagnent pas. Par contre, habituellement, elles sont constamment sollicitées sur une multitude de projets de toute sorte, fiables ou non. Elles font elles-mêmes ce tri souvent cruel et les opportunités sont rares et compliquées à déceler entre les deux parties.
À l’heure actuelle, les banques vont être sollicitées pour :
- Pas mal d’ « emprunts de liquidité »
- Postposer les délais des échéances : prêts hypothécaires, loyers,…
Elles seront donc en carence de contrat… et d’apports futurs. Et même si une participation et un encouragement des États dans divers plans de type « Marschall » ou de redressement économique sont probables, ces plans ne sont viables en partie que si des entrepreneurs investissent.
Avec la crise, beaucoup de projets risquent de tomber à l’eau. Effrayés par la crise du Corona, certains mal calibrés, trop enthousiastes, hasardeux et sans perspective… auront avorté d’eux-mêmes par crainte de cette nouvelle situation.
Cela se fera au profit d’investissements stables et cohérents issus :
- D’instituts déjà bien en place désirant profiter de l’effet « post-crise » pour améliorer leur carte de services.
- De futurs entrepreneurs clairvoyants qui aperçoivent dans la situation une belle opportunité pour réaliser leurs rêves.
Par conséquence, les banques, en demande de projets solides, vont se focaliser particulièrement sur ces 2 dernières catégories. C’est pourquoi il est tellement important que vous utilisiez le temps qui vous est donné pour vous positionner dans l’une ou l’autre.
Laurent Aldeghi,
Co-gérant de Luno.